Avant de lire cette proposition d’écriture ludique d’après Apollinaire, je rappelle aux lecteurs que je ne suis pas qu’animatrice d’ateliers d’écriture.
Je suis aussi depuis janvier 2020 écrivain. Ainsi, ce blog est également dédié à la promotion de mon roman « La vie cachée de Mina M ».
Je vous remercie si vous cliquez sur le lien et si vous partagez sur vos réseaux sociaux les pages concernant sa promotion. ♥♥♥♥♥
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Atelier d’écriture n°1 – écrire un poème d’amour à la manière de Guillaume Apollinaire
Voici pour cet atelier d’écriture , une première proposition :
écrire un poème d’amour à la manière de Guillaume Apollinaire
Pour en savoir plus sur l’élaboration d’une proposition d’écriture, vous pouvez lire la préface de mon mémoire sur la création littéraire en atelier d’écriture !
Ainsi, Je propose de transformer le fameux poème de Guillaume Apollinaire « Le pont Mirabeau « .
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasse
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880 – 1918) – extrait du recueil « Alcool »
Voici la proposition d'écriture :
- Ecrire un poème qui inclut les vers du poème de Guillaume Apollinaire de la manière suivante :
Pour chaque quatrain : Composer trois vers de votre propre imagination, puis inclure le 1er vers du poème d’Apollinaire en 4eme vers. Votre premier quatrain se terminera donc par le vers » sous le pont Mirabeau coule la Seine ».
Concernant les Distiques qui correspondent au refrain, je vous propose de composer le 1er vers et de conserver le deuxième du poème d’Apollinaire.
Votre poème aura cette forme (si vous suivez la consigne) :
- 3 vers inventés + le 4eme vers du 1er quatrain,
- 1 vers inventé + le 2eme vers du Distique,
- 3 vers inventés + le 4eme vers du quatrain,
- 1 vers inventé + le 2eme vers du Distique,
- 3 vers inventés + le 4eme vers du quatrain,
- 1 vers inventé + le 2eme vers du Distique.
Si la consigne est comprise et que vous avez envie de tenter, alors à vos plumes.Possibilité de l’insérer dans les commentaires pour le grand bonheur des lecteurs ou de me l’envoyer par mail et j’insérerai votre poème dans cette page du blog.
Sous le ciel lourd d’automne pèse ma gêne
Mon pauvre amour
L’espérance est-elle vaine
La joie venait toujours après la peine.
Cet abandon j’ai si peur
Les jours s’en vont je demeure.
Ton image si belle là me fait face
Si près du gouffre
Tous mes regrets s’amassent
Des éternels regards l’onde si lasse.
Ainsi s’écoulent les heures
Les jours s’en vont je demeure.
Si dans ton âme mon souvenir s’évente
La pensée bien là
Mais toujours toi absente
Et comme l’espérance est violente.
Là s’écoulent les heures
Les jours s’en vont je demeure.
Puis dans ton âme mon souvenir s’évente
La pensée est là
Mais toujours toi absente
Et comme l’espérance est violente.
Ma vie s’éteint et je pleure
Les jours s’en vont je demeure.
De la part de
Kaup Bernard
kaupmonlet@hotmail.com
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Merci Bernard pour votre contribution écrite à mon atelier d’écriture en ligne.
Félicitations pour ce joli poème.
Béatrice
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La flamme s’allume quand s’éteint la haine
Les yeux s’éclairent
Le brasier fuit les peines
Sous le pont Mirabeau coule la Seine.
L’amour parle, enfumeur
Les jours s’en vont je demeure
Cassement glaçant, le miroir brise la glace
Nuit à la grâce.
Ainsi les souvenirs s’effacent
Les mains dans les mains restons face à face
Les vestiges parlent, parfumeurs
Les jours s’en vont je demeure.
Piétinement du temps, indifférente
Larme apparente
La pluie n’est pas altérante
L’amour s’en va comme cette eau courante.
Coeur de fumée, ex-fumeur
Les jours s’en vont je demeure.
Egar
l.remy49320@laposte.net
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Bonjour et merci pour votre poème avec quelques vers bien ficelés.
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J’attendrai la levée du jour
Pour te contempler mon amour
Un amour ivre hypnotisant.
Rien de merveilleux qu’un bonjour d’amour
La joie venait toujours après la peine
Derrière le voile mon amour est délivré
Les jours s’en vont je demeure.
Un amour sans faille sans trêve
Comme la mer sur la grève argentée
Mon amour à moi ne dépend que de toi
Des éternels regards l’onde si lasse.
Derrière le voile mon amour est délivré
Les jours s’en vont je demeure
Les oiseaux chanteront la chanson des amours
Et je danserai avec joie.
La distance sera égale aux nombres des pas de danse
que je ferai
Comme l’espérance est violente
Derrière le voile mon amour est délivré.
Les jours s’en vont je demeure.
Les jours et les nuits me seront longs
Dans la nuit éternelle
la plus grande des étoiles sera notre symbole
Derrière le voile mon amour est délivré
Les jours s’en vont je demeure.
Lamanata Coulibaly@gmail.com
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Bonjour,
Je suis ravie de pouvoir écrire des poèmes sur se site.
Merci à vous Béatrice
Bonne fin de journée.
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Bonjour,
Je suis également ravie que vous ayez envie d’écrire ici.
Je vous encourage à poursuivre cette merveilleuse manière de s’exprimer qu’est l’écriture.
Béatrice.
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De la part de
Lamanata.Coulibaly @gmail.Com
Sur les dunes de sable
Sur les dunes de sable se contemple
Notre amour
Comme l’aurore du soir
La joie venait toujours après la peine.
L’amour libre et fort sonore
Les jours s’en vont je demeure
Indésirablement je m’éloigne
De la tristesse qui refait surface.
Mais je reste, les murmures passent
Des éternels regards l’onde si lasse
L’amour libre et fort sonore
Les jours s’en vont, je demeure.
Et si tu reviens un jour, Je ne serai plus là pour toi
La distance nous séparera
Comme l’Espérance est violente
L’amour libre et fort sonore.
Les jours s’en vont, je demeure
Ainsi mon monde s’écroule
Ca ne sera plus la peine de te revoir
Et mon cœur pour tes yeux lentement s’éloigne.
L’amour libre et fort sonore
Les jours s’en vont je demeure
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Bonjour Lamanata,
Je suis ravie que vous puissiez écrire ici.
Vous pouvez envoyer d’autres poèmes ou textes de thème libre si vous en avez.
Celui-ci est vraiment très inventif. Bravo !!
Vous pouvez écrire dans l’espace « commentaires », je pense, c’est mieux pour moi.
Merci.
Béatrice
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Bonjour bravo pour ce poème c’est un joli poème on aurait dit Guillaume Appollinaire lui-même.
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Aller de l’avant contre le vent,
Voler des ailes, sans voler d’argent
Changer souvent sans peur de la haine
La joie venait toujours après la peine;
Ne regarde pas le temps qui meurt
Les jours s’en vont, je demeure;
Inlassablement, je me détourne
Du chaos de la vie qui coule
A chaque bruit doux, je reste sourde
Des éternels regards l’onde si lasse;
Ne regarde pas le temps qui meurt
Les jours s’en vont, je demeure
Et si tu passes par là,
Il est inutile que tu te mentes
Ouvre les yeux et regarde
Comme l’Espérance est violente;
Ne regarde pas le temps qui meurt
Les jours s’en vont, je demeure;
Peut-être un jour, aurons nous la veine
De se croiser, de se garder
De courir à travers les années
Ne regarde pas le temps qui meurt;
Les jours s’en vont, je demeure
DE LA PART DE Beatrice.hallier@gmail.com
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Béatrice, merci et bravo pour ce poème adapté du « Pont Mirabeau » de Guillaume Appollinaire, c’est une réussite !
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