L’accord du participe passé : du plus facile au plus difficile

L’accord du participe passé: du plus facile au plus difficile
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Quand il est employé comme adjectif épithète ou attribut, le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec le sujet auquel il se rapporte. 

L’accord du participe passé: du plus facile au plus difficile

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  • Quand il est employé comme adjectif épithète ou attribut, le participe passé s‘accorde en genre et en nombre avec le sujet auquel il se rapporte

Exemple : un être aimé / des tâches finies


Avec l’auxilliaire « avoir »

  • Si le C.O.D. est placé après le participe passé
    Le participe passé employé avec le verbe avoir ne s’accorde pas avec son C.O.D. lorsque ce C.O.D. est placé après le verbe.
    Exemple : Les petits enfants ont cueilli des fleurs. 
    -> Le C.O.D. « des fleurs » est placé après le participe passé. -> Pas d’accord du participe passé.

 

  • Le COD ne peut se trouver placé avant le verbe dans les trois cas suivants  :

Dans une proposition relative introduite par que  :

Les personnes que Sylvie avait rencontrées étaient tout à fait charmantes.

Dans une phrase interrogative : lorsque l’interrogation porte sur le nom (ou le pronom) complément d’objet direct, celui-ci est nécessairement placé au début de la proposition :

Combien d’occasions (COD) elle (sujet) avait manquées.

  • Si le COD est un pronom personnel : celui-ci est toujours placé devant le verbe. Ce pronom peut être l’ (le ou la) ou bien les (représentant un nom masculin ou féminin).

Les chauffeurs avaient garé les camions sans les avoir déchargés.


S’il y a un COI :

  • On identifie un COI en se posant la question A QUOI, A QUI, DE QUOI, DE QUI
  • Avec un COI, il ne faut faire aucun accord lorsqu’il est placé avant le verbe.

Exemple : Il lui a demandé (à sa femme), si elle partait faire les courses. Lui est COI, donc pas d’accord à  » demandé.


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L’accord du participe passé suivi d’un verbe à l’infinitif

  • Pour savoir si le participe passé s’accorde ou non, il faut identifier le sujet du verbe à l’infinitif. 

A. Le sujet fait l’action indiquée par l’infinitif
Si le sujet fait l’action indiquée par l’infinitif, le participe passé s’accorde.
Exemple : Corinne, que j’ai observée coudre.
-> C’est Corinne qui réalise l’action de coudre.
-> On accorde donc le participe passé qui précède l’infinitif.

 B. Le sujet subit l’action indiquée par l’infinitif

Si le sujet subit l’action indiquée par l’infinitif, le participe passé ne s’accorde pas.

Exemple : La musique que j’ai entendu  (on ne peut pas intercalier en train de jouer).
-> La musique est jouée, mais elle ne « joue » pas.
-> La musique n’est pas le sujet du verbe jouer.
-> Pas d’accord du participe passé qui le précède.

 


L’accord du participe passé « fait » devant un infinitif

  • Si le participe passé « fait » est placé devant un infinitif, alors il reste invariable et ne s’accorde pas avec son sujet, même si celui-ci est placé devant.

Cette règle s’applique avec l’auxiliaire avoir, et avec l’auxiliaire être dans le cadre d’une forme pronominale.
Exemples avec l’auxiliaire avoir : Elle les a fait déjeuner. / La quiche que j’ai fait cuire.
Exemple avec l’auxiliaire être : Les tricheuses se sont fait gronder.

Sinon, Le participe passé « FAIT » suit la règle générale et s’accorde avec le COD placé avant.

Exemple : ils vont expier les fautes qu’ils ont faites.

  • Pour l’accord du participe passé laissé devant un infinitif, les avis sont partagés : certains estiment que ce participe passé reste invariable (comme pour la règle qui s’applique au participe passé fait devant un infinitif), d’autres optent pour son accord en genre et en nombre avec son sujet.

Exemple avec l’auxiliaire avoir :
La jeune fille que j’ai laissé(e) conduire.


L’accord du participe passé précédé de « en »

 A. Si en est C.O.D. 
Si en est C.O.D., on considère alors qu’il n’a ni genre, ni nombre. Le participe passé qui le suit ne s’accorde pas.
Exemples : Des bonbons ? Il en a mangé beaucoup ! / De ces bonbons, combien en avez-vous mangé? / De ces bonbons, j’en ai beaucoup mangé.

 B. Si en est C.O.I.
Si en est C.O.I., il peut alors être supprimé sans affecter le sens de la phrase. Le participe passé s’accorde alors avec son C.O.D..
Exemple : Ce manteau a eu un grand succès commercial : les copies qu’on en a faites sont nombreuses.


L’accord du participe passé des verbes coûter, valoir, vivre, peser, marcher, plaire, courir..

  • Verbes intransitifs au sens propre
    Ces verbes ont la particularité d’être intransitifs au sens propre, donc avec un participe passé invariable. Ils sont alors accompagnés de compléments circonstanciels, à ne pas confondre avec des C.O.D.
    Exemples :
    Les quatre mille euros que cette réparation m’a coûté. -> Combien m’a coûté la réparation ?
    La fortune que ces achats ont valu. -> Combien ont valu ces achats ?
    Les kilos que ce paquet a pesé. -> Combien de kilos a pesé ce paquet ?
    Les heures que j’ai couru. -> Combien d’heures…?
    Les quarante années que j’ai vécu. -> Combien d’années… ?

                   L’accord du participe passé des verbes pronominaux

Les cas d’accord
1. Le participe passé s’accorde avec le sujet du verbe, lorsque le sujet fait l’action sur lui même.
Exemples : Ils se sont aperçus de leur erreur. / Ils se sont lavés. / Ils se sont battus.

2. Le participe passé s’accorde avec son C.O.D en genre et en nombre lorsque le C.O.D. précède le verbe (même règle qu’avec l’auxiliaire avoir).
Exemples : les mains qu’ils se sont lavées / les lettres qu’ils se sont écrites/ les billets qu’ils se sont répartis.

3.Les cas de non-accord
1. Le participe passé ne s’accorde pas lorsque C.O.D. suit le verbe.
Exemples : Ils se sont lavé les mains. / Ils se sont écrit des lettres./ Ils se sont réparti tous les billets.

2. Le participe passé ne s’accorde pas lorsque le verbe pronominal réfléchi ou réciproque admet un C.O.I.

Avec le verbe  » Permettre » :

«Quand ‘permettre’ est à la forme pronominale, les pronoms compléments «me», «te», «se», «nous» ou «vous» sont indirects et ne commandent donc pas l’accord.»

Exemple:

«Elle s’est permis d’étonnantes remarques.»

En revanche, si le COD est placé devant le verbe, le participe passé de «permettre» se termine par un «e».

Exemple: «L’intervention qu’il s’est permise.»

Les participes passés des verbes suivants sont invariables :
se plaire, se complaire, se déplaire, se rire, se convenir, se nuire, se mentir, s’en vouloir, se ressembler, se sourire, se suffire, se survivre.

Exemples : Ils se sont plu. / Ils se sont déplu dans cet appartement. / Elles se sont ri de son erreur.

 


 

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Le subjonctif, comment l’employer et l’orthographier ?

Le subjonctif, comment l’employer et l’orthographier ?

Construction du subjonctif :
Afin de conjuguer les verbes au subjonctif, (présent ou passé) on utilise que  ou qu’ (devant le verbe).

Exemples : Que nous dormions ; que vous dansiez ; qu’il soit ;  qu’ils aient, qu’ils viennent.

Il est employé dans :

– les propositions principales et indépendantes pour marquer l’ordrele souhait ou l’indignation ;
– les subordonnées complétives après un verbe ou un nom exprimant une volonté, un sentiment, une possibilité, une nécessité ou un doute – (voir exemples ci-après).

 

Le subjonctif est employé pour exprimer :

1.un doute, (dans une phrase négativeavec les verbes suivants, suivis de que + subjonctif  :

  • Je ne suis pas sûr qu’il y ait (avoir au subjonctif présent) du monde à la piscine aujourd’hui.
  • Je ne suis pas certaine que samedi soit (Etre au subjonctif présent) le bon jour pour partir en vacances.

1bis . Une possibilité, une incertitude :

  • Il est possible qu’il vienne en avion.

2.Une obligation :

  • Le policier exige que vous vous rendiez au commissariat de police demain.

2 bis. Une obligation ou une nécessité  avec le verbe « falloir » dans une expression impersonnelle :

  • Il faut que je termine rapidement mon travail.
  • Il faut que tu saches que je vais partir vivre à l’étranger dans un mois.

3.Le souhait (un fait souhaité) :

  • Je souhaite que tu quittes mon appartement dès demain.
  • J’ai envie que tu me serres dans tes bras.

4.Le désir, l’envie :

  • J’aimerais que nous partions aux Antilles cette année.
  • J’adorerais que tu m’amènes avec toi en weekend.

5.Une peur, une émotion :

  • J’ai peur que tu ailles mal.
  • Je crains que tu ne sois pas amoureux de moi.

6. La condition :

  • Je vous prêterai ma voiture à condition que vous en fassiez un bon usage.

Le subjonctif est également employé dans :
– les subordonnées de temps (postérité) introduites par (avant que , jusqu’à ce que) ;

  • Avant que tu arrives dans ma vie, tout se passait mal pour moi.

– Les subordonnées de concession (quoique, bien que, sans que…;

  • Quoique tu en penses, j’ai beaucoup de sentiments pour toi.

– les subordonnées de but (afin que, pour que…;

  • Pour que tu puisses partir dans de bonnes conditions, tu dois préparer ton trajet.
  • Afin que vous soyez contents, je vous ai préparé un bon dîner.

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Le futur et le conditionnel, comment bien les orthographier ?

Le futur et le conditionnel, comment bien les orthographier ?
Afin de distinguer le futur du conditionnel et bien les orthographier, il faut déjà se souvenir  que, Quel que soit le verbe et son groupe, et pour une action qui se passe dans l’avenir , on emploie le futur :

Au futur, à la première personne du singulier, le verbe ne prend pas de  » s »

Le futur et le conditionnel, comment bien les orthographier ?


Afin de distinguer le futur du conditionnel et bien les orthographier, il faut déjà se souvenir  que, quel que soit le verbe et son groupe, et pour une action qui se passe dans l’avenir , on emploie le futur :

  • Au futur, à la première personne du singulier, le verbe ne prend pas de  » s »

  • Exemple d’un verbe conjugué au futur : Demain : je finirai… tu finiras, il finira, nous finirons, vous finirez, ils finiront.


  • On peut aussi utiliser le futur pour une supposition (hypothèse sur le futur, incertitude, possibilité de réalisation, conditionssous la forme de :

Si + présent => futur.

Exemples : 1) s’ils construisent une nouvelle école, ce sera un véritable progrès.

2) Si nous buvons du jus d’orange tous les matins, nous serons en forme.

3) Si nous partons à Noël, nous irons au soleil.


  • On peut enfin remplacer dans certains cas l’impératif par le futur.

Exemples : 1) Attendez-moi devant le restaurant ⇒ Vous m’attendrez devant le restaurant.

2) Sers le plat tant qu’il est chaud s’il te plaît ⇒ Tu serviras le plat tant qu’il est chaud s’il te plaît.


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  • Au conditionnel, il en prend un  » s » à la première personne du singulier, et prend un « i » à la première et 2eme personne du pluriel. Enfin, il se termine par « aient » à la 3eme personne du pluriel.

Exemple du verbe « finir » : Si c’était possible, je finirais, tu finirais, il finirait, nous finirions, vous finiriez, ils finiraient.

Comme vous avez pu le constater, 1) On note que la phrase commence par un « si » qui reflète une hypothèse, 2) On utilise le temps l’imparfait dans la première partie de la phrase et le conditionnel présent dans la 2nd partie.

Si + imparfait ⇒ conditionnel

Exemples : on l’emploie pour une exprimer une condition, avec la formule : si + imparfait => conditionnel.

Si nous soutenions ce candidat, il pourrait être élu.

Si elle parlait mieux l’anglais, elle vivrait au Canada.

  • On l’emploie pour exprimer un souhait.

J’aimerais être une actrice. J’aurais une garde-robe magnifique.

  • On l’emploie pour s’exprimer de manière polie.

Accepteraistu de me déposer à la gare ?

Je voudrais un pain aux raisons s’il vous plaît.

  • On l’emploie pour transmettre une information incertaine (une hypothèse).

Il y aurait une panne d’électricité.

Je devrais aimer cet hôtel.

L’e-book pourrait voir le jour d’ici cinq ans.


Pour parler d’une hypothèse sur le passé, on utilise si + plus que parfait et le conditionnel passé.

Si tu avais été (v. être) grand, tu aurais pu (V. Vouloir) passer ce filet sans problèmes.

 


Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me laisser un message ou à me commander des cours à distance !

 

 

 

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