Écrivaine| animatrice d'ateliers d'écriture | rédactrice/correctrice /lectrice/chroniqueuse littéraire et biographe.
Catégorie : Mes conseils lecture
Mes conseils lecture regroupe des romans que je souhaite mettre en valeur pour leur qualité littéraire.
Le roman que je conseille en premier est « La vie cachée de Mina M. Passions dans les trois dimensions.
Je vous présente cette nouvelle policière « Les enquêtes du commissaire Recherche » dont j’ai coécrit le scénario et peaufiné la rédaction.
C’est une petite histoire cocasse, avec plein de boutades, de jeux de mots et de passages hilarants.
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Humour décalé sur fonds de thèmes contemporains et d’intrigues policières , cette petite pépite est disponible en version papier (4.99€) et e-book ( 0.99€) dans toutes les librairies (sur commande), et chez Decitre, Cultura, Sauramps, la Fnac et Amazon.
Petit prix pour grande détente !
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Voici le lien sur Amazon pour ceux qui veulent en savoir plus.
L’histoire se déroule en été. Il fait chaud et beau.
Les décors, dans le sud de la France et en Catalogne, à Cadaqués, sont naturels.
Vous vous baignez avec Mina et ses amis dans le fleuve Hérault. Vous faites du canoë avec elle, et vous visitez Cadaqués et PortLligat, la maison de S.Dali.
Vous partez dans l’arrière pays, où vous profitez de la fraîcheur des montagnes.
Les personnages sont jeunes et beaux. Ils ont entre 20 et 45 ans. Mina et ses amis sont des trentenaires. Tom est un artiste aux cheveux longs.
Il y a des scènes de sensualité, dont une dans l’eau.
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Mina est une artiste peintre passionnée. Il y a de nombreuses références à la peinture et à ce qu’elle provoque sur le regard et dans le psychisme des peintres.
Mina a une enfant (rapport à l’amour d’une mère pour son enfant et à la parentalité) qui joue un rôle dans ses décisions finales.
Le sous-titre « Passion dans les trois dimensions » est primordial. Il y a une intrigue dans chacune de ces dimensions que je vous laisse le soin de découvrir.
Ce livre questionne les différents rapports amoureux, amicaux et professionnels, qu’ils soient réussis ou non.
Il comporte également un lien fort avec l’amour dans l’au-delà (je n’en dis pas plus).
C’est un roman facile à lire, à l’écriture fluide et poétique avec des intrigues fortes.
Cette histoire comporte, d’où le titre, un certain ancrage fantastique. C’est la lecture d’un mystère sur ce que pourraient devenir les âmes après la mort, et leur interaction avec les êtres vivants aimés.
Pour conclure sur les bonnes raisons de lire ce roman, il fait rêver ses lecteurs, hommes et femmes, quels que soient leur âge, jeune ou moins jeune. Il reçoit beaucoup d’avis très élogieux.
Avant de débuter l’étude de ce texte, je rappelle aux lecteurs que ce cours est gratuit, mais j’apprécierais un juste retour de la part de tous, car je ne donne pas que des cours de français.
Je suis aussi depuis janvier 2020 écrivain. Ainsi, ce blog est également dédié à la promotion de mon roman « La vie cachée de Mina M ».
Je vous remercie si vous voulez bien cliquer sur le lien et partager sur vos réseaux sociaux les pages concernant sa promotion. ♥♥♥♥♥
Béatrice ♥♥ (Follow me) ♥♥
Oral du bac français : « l’homme à la cervelle d’or » d’Alphonse DAUDET
Aujourd’hui, je vous propose de préparer ensemble une nouvelle simulation de l’oral du bac français avec le texte : « l’homme à la cervelle d’or » d’Alphonse DAUDET.
Avant de débuter notre analysedu texte « l’homme à la cervelle d’or » d’Alphonse DAUDET
en vue de préparer ensemble une simulation d’oral du bac français, voici quelques rappels méthodologiques :
A l’oral : ce qui est demandé au candidat, c’est d’avoir :
Une bonne capacité d’analyse critique et de prendre en compte la question qui est posée et d’y apporter une réponse précise et détaillée.
De préparer une bonne introductionau commentaire de texte (aussi bien à l’oral qu’à l’écrit) avec le nom de l’auteur, le genre, le thème, l’époque et la situation du passage dans l’oeuvre.
De faire un plan détaillé de votre explication avec les exemples à citer (en les soulignant dans le texte), ce qui vous permettra d’énoncer l’idée directrice de chaque axe et de retrouver les exemples plus facilement.
Déroulement de l’épreuve :
Plan du travail en vue de l’oral :
Introduction : présenter l’auteur et le texte en le centrant sur la problématique.
Alphonse Daudet , est né la même année qu’Emile Zola (en 1840) et dix ans avant Guy de Maupassant (1850) : voir simulation d’oral du bac « Le Horla » de Maupassant.
Né à Nîmes dans le département du Gard, il est mort en (à l’âge de 57 ans) à Paris. C’est un écrivain et auteur dramatique français. Il est célèbre pour ses Lettres de mon moulin publiées en 1869. L’une d’elles, intitulée « La légende de l’homme à la cervelle d’or », est un récit personnel, de genre épistolaire (écrit sous forme d’une lettre) où il exprime tout d’abord sa tristesse d’avoir perdu un ami, puis dans un deuxième temps, il offre le cadeau (d’une légende mélancolique) racontant la vie d’un enfant, puis d’un jeune homme généreux abusé par ses proches parce qu’il possède un cerveau en or qu’il disperse naïvement. C’est un apologue d’abord paru dans L’Événement du 29 septembre 1866 (Un apologue est un récit qui a pour fonction d’illustrer une leçon morale qui peut être formulée explicitement).
Portrait d’Alphonse Daudet
Lire le texte : vous pouvez le trouver sur Internet.
Rappeler la question : comment expliquez-vous cette légende ?
Annoncer les grands axes.
I -Lettre en deux parties à une dame qui demande des histoires gaies.
Une lettre triste qui reflète le vécu et la tristesse de l’auteur (fonction affective).
Cadeau de la légende de l’homme à la cervelle d’or à la dame qui demande des histoires gaies.
II- L’épuisement de son or
La légende de l’homme à la cervelle d’or.
Cupidité des gens qui abusent de la générosité du personnage- auteur.
Explication du passage :
De genre épistolaire, Les premiers paragraphes simulent un dialogue : l’ épistolier qui s’exprime à la première personne du singulier écrit une lettre à une dame qu’il vouvoie « En lisant votre lettre, madame ». Elle est le destinataire : (c’est la personne à qui la lettre est adressée). De même, la lettre se termine par une formule de congés : »Telle est, madame, la légende de l’homme à la cervelle d’or ».
Dans cette lettre, l’épistolier exprime ses sentiments et les faire connaître à sa destinataire. Elle a ainsi dans la première partie une fonction affective importante. Bien qu’il s’étonne de sa tristesse : Pourquoi serais-je triste, après tout ? Il est anéanti pour différentes raisons : il broie régulièrement du noir : couleur un peu trop demi-deuil de mes historiettes, Paris qui lui envoie des éclaboussures de ses tristesses. Puis il est en deuil, il a perdu son ami Charles Barbara (qui lui inspire en partie la légende de l’homme ….) : je viens d’apprendre la mort misérable du pauvre Charles Barbara ; et mon moulin en est tout en deuil.
Puis débute la légende qui est une histoire vraie d’après son auteur : la légende de L’homme à la cervelle d’or commence par la locution verbale impersonnelle « il y a » et elle ne s’embarrasse pas de vraisemblance scientifique. L’enfant naît avec une cervelle d’or. C’est un enfant prodigue. Puis il devient un homme. Toute sa vie, ses proches en profitent (parents, amis et femme) que ce soit de manière consciente ou inconsciente. Toutefois l’homme à la cervelle d’or ne tire pas d’avantages de cette situation : il ne semble pas vraiment heureux (enfance gâchée, cupidité de sa famille et de sa femme, décès de sa femme) et connaît une fin tragique car il semble proche de la mort à la fin du conte.
Conclusion
Cette nouvelle peut se comprendre en partie par cette phrase, : « Il y a par le monde de pauvres gens qui sont condamnés à vivre de leur cerveau et paient en bel or fin, avec leur moelle et leur substance, les moindres choses de la vie. C’est pour eux une douleur de chaque jour »
Ces pauvres gens, ce sont les créateurs, les écrivains dont c’est le métier, qui souffrent chaque jour pour produire et gagner leur vie. L’homme à la cervelle d’or est donc une métaphore des écrivains (A Daudet et Charles Barbara) qui créent leurs œuvres en épuisant leurs ressources intérieures, jusqu’à ce que celles-ci soient anéanties. Ils signent alors leur mort (réelle ou artistique).