Le silence glisse sur la page
de l’esprit.
L’ambitieux,
la plume en sang
vacille en passant.
La page vole impétueuse
mais asservie
par la ligne
du son et du signe.
La mine court après la page
pure tromperie
et bruit crispant
de frottement.
La page flotte sur le récif
souillée par l’immondice.
Cri agonisant
de la raison égarée.
Ecrit par Béatrice.M

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