Projet de publier un journal/essai sur la société française » une autre france est possible » en 2021.
Voici son avant-propos :
Pourquoi ai-je choisi ce titre : Une autre France est possible ?
La réponse est simple. Notre pays va mal, vit mal et une partie de sa population, mal guidée et gouvernée à mon sens, traverse cette période complexe où des menaces pèsent sur elle de manière continuelle, dans une angoisse perpétuelle.
« La route de l’impossible » est un titre qui conviendrait également très bien à ce journal, car en ce moment, comme beaucoup de Français, je suis confinée.
J’ai la chance d’habiter dans un petit village entouré de vignes et de champs . Chez moi, c’est la campagne. Plus loin, à quatre kilomètres de mon domicile, la mer méditerranée resplendit jusqu’à l’infini.
Comme nous sommes en période de confinement, et ceci pour la seconde fois depuis le début de l’année 2020, je ne peux guère m’y détendre ni méditer sur la beauté de la nature, marcher ou simplement lire en observant les reflets bleutés, sans risquer une contravention.
Or, les espaces naturels, que ce soit la mer, la montagne, la campagne ou les forêts ne représentent aucun danger pour le promeneur puisque nous sommes à l’air libre.
Nous pouvons donc ressentir un fort sentiment d’injustice de ne pas pouvoir sortir de chez soi en tant que provinciaux logés dans un lieu éloigné de l’agitation et des foules.
Cette route qui mène à la mer fut ainsi pour moi une route interdite deux mois au printemps et elle l’est de nouveau depuis le trente octobre alors que nous sommes en décembre.
Dans cette année 2020, on nous a volé le printemps et l’automne.
Que nous reste-t-il, devant tant de renoncements, nous, pauvres français privés du droit de nous déplacer sans un petit papier ? Regarder la télévision, écrire, lire, travailler, ou encore écrire, peindre et chanter.
Beaucoup d’entre nous ont l’habitude de pratiquer des activités d’extérieur et nous avons tous besoin de contact social. Dans ce contexte, trouver de nouvelles activités ou se faire des amis lorsqu’on est démoralisé n’est pas aisé.
Cultiver son jardin intérieur lorsqu’on habite dans un espace étroit, que l’on n’a plus de travail, des problèmes financiers, familiaux ou de santé est même tout à fait de l’ordre de l’impensable.
Me concernant, écrire est mon hobby, ma passion et mon mode d’expression favori, et écrire un essai sur ce que je vis durant cette pandémie et tout ce qui en découle comme appréhension, craintes et même affolement de la part de la population depuis les hautes sphères du pouvoir, des médecins jusqu’au citoyen enfermé chez lui, me motive vraiment.
Mais, ce n’est pas le seul sujet que je souhaite traiter ici. En effet, comme je le pense, notre pays va mal, notre démocratie est touchée en plein cœur par les lois liberticides et pénalisantes votées à longueur de temps par le gouvernement, notre liberté est bafouée, la police et la population sont excédées et les médecins se déchirent par plateaux de télévision interposée.
Sans parler du climat qui s’est totalement déréglé, ce qui provoque un réchauffement incontrôlable et des cataclysmes en cascade.
Pour résumer, notre France connaît plusieurs crises en même temps : la menace terroriste, la crise démographique, économique, financière, climatique et enfin sanitaire.
Pour revenir à la crise sanitaire, une journaliste allemande a taclé récemment la France dans sa gestion du Covid-19 à cause de ses règles répressives. Ainsi la France a été nommée par la journaliste «Absurdistan ».
Pour cause, nous sommes un des rares pays dans le monde, avec « l’Italie » à confiner la population. Or que constate-t-on ? L’Italie, comme la France a des taux de mortalité très élevés, voire parmi les plus élevés du monde.
Au départ, lorsque j’ai décidé d’écrire cet essai, mon idée était de partir du soulèvement d’une partie de la population appelée « Gilets jaunes » et d’étudier les causes qui avaient suscité cette rébellion. En réfléchissant à un plan de travail, je désirais comprendre les raisons qui ont amené des jeunes, des étudiants, des travailleurs pauvres, des personnes handicapées, des demandeurs d’emploi ou des retraités à sortir dans la rue pour aller marcher et occuper des ronds-points.
Ainsi, j’ai tout de suite pensé à l’emploi et à sa mauvaise distribution dans une société où chacun est concurrent avec son voisin s’il n’a pas le privilège d’avoir un travail. J’ai pensé au pouvoir de l’argent, à la cupidité, à la corruption, au manque d’éthique de nos élites, aux injustices, au gaspillage et à la pauvreté.
Vaste programme, me direz-vous ! Je crois que comme mes concitoyens, j’ai beaucoup à exprimer sur tous ces sujets.
Enfin, j’ai relevé plusieurs bonnes initiatives en France et à l’étranger dans tous les domaines, que ce soit pour se loger ou pour vivre plus sainement. Afin de terminer ce journal sur une note positive, je vous les exposerai en dernière partie de ce travail.
Béatrice Monge. Tous droits réservés.
Si vous trouvez que c’est une bonne idée d’écrire un essai sur cette thématique et dans cet esprit, vous pouvez m’encourager et même me suggérer des idées !